Le domaine ferroviaire constitue le premier poste des engagements et dépenses d’intervention de l’Agence, confirmant sa vocation d’opérateur en faveur du report modal.

Entre 2005 et 2022, l’Agence a engagé un montant global de 54,1 milliards d’euros de financement dont 21,4 milliards d’euros en faveur du ferroviaire (39,7%). 15,3 milliards d’euros ont déjà été dépensés.

Conformément à sa vocation d’origine, l’Agence a porté sur ses ressources affectées le financement des projets majeurs de nouvelles lignes, notamment à grande vitesse :

  • la LGV Est ;
  • la LGV Rhin-Rhône ;
  • la ligne dite du ‘Haut Bugey’ ;
  • la LGV Perpignan-Figueras et son tunnel ;
  • la LGV Bretagne-Pays de Loire ;
  • la LGV Sud-Europe-Atlantique (Tours -Bordeaux) ;
  • le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier ;
  • le projet de tunnel transalpin Lyon-Turin.


La seconde composante majeure des interventions de l’Agence en faveur du domaine ferroviaire et du transport combiné est représentée par les volets ferroviaires des Contrats de plan État-Régions (CPER).

Dans ce cadre sont financés les aménagements de modernisation de nombreuses lignes dans l’ensemble des régions métropolitaines. Les contrats de projets incluent également un volet d’opérations de régénération des lignes régionales, ainsi que des études et acquisitions foncières de futures LGV.
L’Agence met également en œuvre d'autres politiques contractualisées, comme les Plans Rail signés par l’État avec les régions volontaires pour accélérer le programme de rénovation du réseau, ou certains contrats particuliers à l'instar du contrat Ardennes.

Sur le réseau ferré conventionnel, l’Agence a financé des projets importants :

  • les aménagements de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse ;
  • la ligne fret Dijon-Modane ;
  • le projet dit GSM-Rail (Global System for Mobile Communication) de refonte du système de liaison trains-sol sur l’ensemble du réseau ;
  • des programmes en faveur de la résorption du bruit ferroviaire, de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou de mise en sécurité des réseaux, notamment la mise aux normes des tunnels ferroviaires et le traitement des passages à niveaux préoccupants.


En faveur des infrastructures davantage orientées fret, l’Agence a financé :

  • les mises au gabarit des autoroutes ferroviaires (Alpine, Perpignan-Luxembourg et Atlantique) ;
  • les plateformes de ces autoroutes ferroviaires ;
  • les études et aménagements permettant de faire circuler des trains longs ;
  • le volet infrastructure de l’engagement national pour le fret ferroviaire : aménagements de contre-sens, de faisceaux de voies de gares, réouvertures de lignes dites capillaires pour l’installation d’opérateurs ferroviaires de proximité...

Depuis 2014, l’Agence finance également le renouvellement et la modernisation des trains d’équilibre du territoire (TET).

Pour connaître tous les projets financés par l’Agence, consultez nos rapports d’activité.