Le domaine des Transports collectifs en agglomération (TCA) constitue le troisième poste des engagements et dépenses d’intervention de l’Agence.

Il constitue un axe majeur de son activité et favorise le report d’une partie du trafic routier au sein des agglomérations au profit de modes de transport plus écologiques.

Entre 2005 et 2022, l’Agence a engagé un montant global de 54,1 milliards d’euros dont environ 7,4 milliards d’euros (13,7 %) en faveur des TCA. 4,6 milliards ont déjà été dépensés.

Les ‘TCA’ regroupent plusieurs modes de transport : RER, métros, bus, tramways, BHNS et, plus récemment, téléphériques urbains.
Les financements ont pris des formes parfois différentes selon qu’il s’agit d’aider les principales agglomérations en ou hors Île-de-France, compte tenu des problèmes spécifiques posés par la densité et les difficultés des transports franciliens.

↪ En Île-de-France, l’Agence a d’abord financé le volet transports du contrat de plan 2000-2006 puis du contrat de projets 2007-2013 et, plus récemment, le contrat de plan 2015-2020, massivement consacrés aux transports collectifs : radiales ferroviaires, schémas directeurs des RER, lignes nouvelles de tramway, prolongements de lignes de métro en banlieue…

Le contrat de projet a été prolongé par un contrat spécifique transports signé entre l’État et la Région Île-de-France pour financer le plan de mobilisation parallèle au déploiement des projets du Grand Paris. L’Agence finance ce plan de mobilisation en faveur des transports existants, à l’exception des boucles du Grand Paris qui sont financées sur les ressources propres de la Société du Grand Paris. L’Agence a également engagé le financement du prolongement de la ligne EOLE vers l’ouest.

Sur la même période, l’Agence a apporté un financement en faveur du renouvellement du matériel ferroviaire transilien en cours de livraison et elle a apporté le financement du volet transport du plan dit « Espoir banlieues », orienté vers le désenclavement des quartiers sensibles.

↪ Hors Île-de-France, l’Agence finance :

  • les volets transports collectifs des contrats de plan État-Région (CPER) et du plan dit « Espoir banlieues » ;
  • les projets prévus dans le cadre des interventions antérieures de l’État ou dans des contrats d’agglomération comme à Lyon, Marseille, Toulouse ou Strasbourg (contrat triennal capitale européenne).

C’est surtout à la suite du Grenelle de l’Environnement que l’intervention de l’Agence s’est faite plus massive, avec le financement des appels à projet successifs lancés par l’État pour favoriser l’essor des transports collectifs en site propre.

Pour connaître tous les projets financés par l’Agence, consultez nos rapports d’activité.